Parmi les jeunes qui viennent à Taizé ou ceux que nous retrouvons lors des rencontres sur les divers continents, une question est souvent posée : comment passer des inquiétudes à la confiance ?
C’est que nos sociétés parfois si ébranlées connaissent des épreuves. Il y a l’avenir incertain de la famille humaine, la pauvreté qui est en continuel accroissement, et avec elle les violences. Il y a la souffrance de nombreux enfants et la mort de ceux que nous aimons.
Pour aller de l’avant, il importe de ne jamais l’oublier : l’Évangile porte en lui une si belle espérance que nous pouvons y trouver une joie de l’âme.
Sans cette espérance, le goût de vivre peut s’éteindre.
Et où est la source de cette espérance qui donne de trouver une joie de l’âme ? La source de l’espérance est en Dieu qui inlassablement nous cherche, en Dieu qui ne peut qu’aimer.
Si nous pouvions retenir ne serait-ce que ces mots : Dieu ne peut qu’aimer.
Et comment retrouver toujours à nouveau la beauté de cette espérance ?
L’espérance se renouvelle avant tout quand nous nous abandonnons à Dieu. En nous l’Esprit Saint murmure ces paroles : " Confie-toi à Dieu en toute simplicité. "
Et alors, peu à peu nous comprenons que le plus essentiel dans une vie humaine, c’est d’aimer dans la confiance : la confiance en Dieu, et celle que nous donnons aux autres.
La confiance est une des réalités les plus humbles et les plus simples qui soit, et en même temps l’une des plus fondamentales.
En aimant dans la confiance, nous parvenons à rendre heureux les autres qui sont sur la terre, et nous demeurons en communion avec ceux qui nous ont précédés auprès de Dieu.
Et nous en venons à saisir que, dans nos vies, le meilleur s’accomplit à travers cette confiance toute humble.
Références bibliques :
Référence des chants :