Chant d'entrée
Aujourd’hui c’est jour de fête
Grande joie au cœur de Dieu
Avançons dans l’allégresse
Acclamons le Roi des Cieux
Tous les saints de notre Eglise rendent gloire au Dieu vivant
Leurs louanges, leurs musiques, portent jusqu’à lui nos chants.
Aujourd’hui c’est jour de fête
Grande joie au cœur de Dieu
Avançons dans l’allégresse
Acclamons le Roi des Cieux
L’univers exulte et danse en l’honneur du Dieu très-haut
Quand il voit la foule immense prosternée devant l’Agneau
Aujourd’hui c’est jour de fête
Grande joie au cœur de Dieu
Avançons dans l’allégresse
Acclamons le Roi des Cieux
Tous les peuples sur la terre sont conduits par sa beauté
La victoire du calvaire les attire vers sa paix.
Aujourd’hui c’est jour de fête
Grande joie au cœur de Dieu
Avançons dans l’allégresse
Acclamons le Roi des Cieux
Les eaux vives du baptême ont lavé tous les pécheurs
Par le sang de Dieu lui-même ils retrouvent leur splendeur.
Aujourd’hui c’est jour de fête
Grande joie au cœur de Dieu
Avançons dans l’allégresse
Acclamons le Roi des Cieux
Gloire, honneur, puissance au Père, à Jésus ressuscité
A l’Esprit qui régénère tout son corps d’humanité.
Aujourd’hui c’est jour de fête
Grande joie au cœur de Dieu
Avançons dans l’allégresse
Acclamons le Roi des Cieux
Première lecture (Ben Sira leSage 27, 4-7)
Lecture du livre de Ben Sira le Sage
Quand on secoue le tamis, il reste les déchets ;
de même, les petits côtés d’un homme
apparaissent dans ses propos.
Le four éprouve les vases du potier ;
on juge l’homme en le faisant parler.
C’est le fruit qui manifeste la qualité de l’arbre ;
ainsi la parole fait connaître les sentiments.
Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé,
c’est alors qu’on pourra le juger.
Psaume 91
Il est bon Seigneur, de te rendre grâce
Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits !
Il est bon Seigneur, de te rendre grâce
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Il est bon Seigneur, de te rendre grâce
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
Il est bon Seigneur, de te rendre grâce
Deuxième lecture (1Co 15, 54-58)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
au dernier jour,
quand cet être périssable
aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel
aura revêtu l’immortalité,
alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?
L’aiguillon de la mort,
c’est le péché ;
ce qui donne force au péché,
c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.
Ainsi, mes frères bien-aimés,
soyez fermes, soyez inébranlables,
prenez une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur,
car vous savez que, dans le Seigneur,
la peine que vous vous donnez n’est pas perdue.
Évangile (Lc 6, 39-45)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples en parabole :
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère :
‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ;
jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit :
on ne cueille pas des figues sur des épines ;
on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
L’homme bon tire le bien
du trésor de son cœur qui est bon ;
et l’homme mauvais tire le mal
de son cœur qui est mauvais :
car ce que dit la bouche,
c’est ce qui déborde du cœur. »
Chant de communion
Dieu nous invite à son festin, table où lui-même se donne
Voici le pain pour notre faim, source de vie éternelle
Approchez-vous pleins d’allégresse,
Ouvrez vos cœurs au Dieu vivant.
En sa tendresse, en son amour
Il vous appelle ses enfants.
Dieu nous invite à son festin, table où lui-même se donne
Voici le pain pour notre faim, source de vie éternelle
Venez à lui dans la confiance,
Abandonnez tous vos soucis
Et livrez-vous plein d’espérance
Car c’est lui qui vous a choisis.
Dieu nous invite à son festin, table où lui-même se donne
Voici le pain pour notre faim, source de vie éternelle
Jésus a rendu témoignage
Par son offrande sur la croix
Il donne sa vie en partage
A qui l’accueille dans la foi.
Dieu nous invite à son festin, table où lui-même se donne
Voici le pain pour notre faim, source de vie éternelle
Chant final
Ô bienheureux saint Vincent,
Protecteur doux et puissant,
Sauvez-nous comme nos pères,
Nous voulons, jeunes et vieux,
Malgré toutes nos misères,
Parvenir un jour aux cieux.
Oui, de Nantes à Tréguier, Evangélique ouvrier,
On vous vit plein d’un saint zèle,
Prêcher, prier et bénir
Puis à Vannes la fidèle,
Vous revîntes pour mourir
En leur faisant vos adieux,
Vous disiez à nos aïeux :
« Si vous me restez fidèles,
Vous et tous vos descendants,
Je couvrirai de mes ailes
Et les pères et les enfants.