Messe du 4 novembre 2018 à Lourdes

Messe du 4 novembre 2018 à Lourdes

Chant d’entrée

Celui qui aime est né de Dieu.

Celui qui aime connaît Dieu.

Celui qui demeure dans l’amour

demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

Voyez comme il est grand l’amour du Père :

Nous sommes enfants de Dieu.

Lorsqu’il paraîtra, nous lui serons semblables,

Et nous le verrons tel qu’il est.

 

Celui qui aime est né de Dieu.

Celui qui aime connaît Dieu.

Celui qui demeure dans l’amour

demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

 

Jésus a donné sa vie pour nous :

Donnons notre vie pour nos frères !

Celui qui se ferme à toute compassion,

Comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ?

 

 

Celui qui aime est né de Dieu.

Celui qui aime connaît Dieu.

Celui qui demeure dans l’amour

demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

Qui prétend aimer Dieu et n’aime pas son frère,

Celui-là est un menteur.

Qui n’aime pas son frère qu’il voit,

Ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas.

 

Celui qui aime est né de Dieu.

Celui qui aime connaît Dieu.

Celui qui demeure dans l’amour

demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

Bien aimés, vous avez la vie éternelle :

Qui est né de Dieu ne pèche plus,

Car Jésus, son Fils, nous garde,

Et le Mauvais n'a pas de prise sur lui.

 

Celui qui aime est né de Dieu.

Celui qui aime connaît Dieu.

Celui qui demeure dans l’amour

demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

Liturgie de la parole

Première lecture (Dt 6, 2-6)

Lecture du livre du Deutéronome                                    

 

Moïse disait au peuple :

« Tu craindras le Seigneur ton Dieu.

Tous les jours de ta vie,

toi, ainsi que ton fils et le fils de ton fils,

tu observeras tous ses décrets et ses commandements,

que je te prescris aujourd’hui,

et tu auras longue vie.

Israël, tu écouteras,

tu veilleras à mettre en pratique

ce qui t’apportera bonheur et fécondité,

dans un pays ruisselant de lait et de miel,

comme te l’a dit le Seigneur, le Dieu de tes pères.

Écoute, Israël :

le Seigneur notre Dieu est l’Unique.

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,

de toute ton âme et de toute ta force.

 

Ces paroles que je te donne aujourd’hui

resteront dans ton cœur. »

 

Psaume 17

 

Je t’aime, Seigneur, ma force.

Je t’aime, Seigneur, ma force.

Je t’aime, Seigneur, ma force,

Seigneur, mon roc, ma forteresse,

Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,

Mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

 

Je t’aime, Seigneur, ma force.

Louange à Dieu !

Quand je fais appel au Seigneur,

je suis sauvé de tous mes ennemis.

 

Je t’aime, Seigneur, ma force.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon rocher !

Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire !

Il donne à son roi de grandes victoire,

il se montre fidèle à son messie.

 

Je t’aime, Seigneur, ma force.

 

Deuxième lecture (He 7, 23-28)

Lecture de la lettre de saint Paul, apôtre aux Hébreux

 

Frères,

dans l’ancienne Alliance,

un grand nombre de prêtres se sont succédé

parce que la mort les empêchait de rester en fonction.

Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité,

possède un sacerdoce qui ne passe pas.

C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive

ceux qui par lui s’avancent vers Dieu,

car il est toujours vivant

pour intercéder en leur faveur.

 

C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait :

saint, innocent, immaculé ;

séparé maintenant des pécheurs,

il est désormais plus haut que les cieux.

Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres,

d’offrir chaque jour des sacrifices,

d’abord pour ses péchés personnels,

puis pour ceux du peuple ;

cela, il l’a fait une fois pour toutes

en s’offrant lui-même.

La loi de Moïse établit comme grands prêtres

des hommes remplis de faiblesse ;

mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi,

établit comme grand prêtre le Fils,

conduit pour l’éternité à sa perfection.

 

Évangile (Mc 12, 28b-34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 

Gloire à toi Seigneur. 

 

En ce temps-là,

un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :

« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse :

« Voici le premier :

Écoute, Israël :

le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu

de tout ton cœur, de toute ton âme,

de tout ton esprit et de toute ta force.

Et voici le second :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »

Le scribe reprit :

« Fort bien, Maître,

tu as dit vrai :

Dieu est l’Unique

et il n’y en a pas d’autre que lui.

L’aimer de tout son cœur,

de toute son intelligence, de toute sa force,

et aimer son prochain comme soi-même,

vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »

Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse,

lui dit :

« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »

Et personne n’osait plus l’interroger. 

Acclamons la Parole de Dieu.

Louange à toi, Seigneur Jésus.

 

Chant de communion

 

Pain du Seigneur aux pauvres partagé,

Dieu qui sublimes notre humanité !

Corps humilié, dressé sur une Croix,

Jésus ressuscité, louange à Toi !

 

Vin du Seigneur en fête répandu,

joie qui console, Signe du salut !

Vigne meurtrie, ton fruit nous est offert :

ton sang jailli, pour nous, d'un coeur ouvert.

 

Don du Seigneur au gré de notre faim,

Dieu vulnérable que l’Amour étreint !

Corps déposé aux nuits de nos tombeaux,

Lumière, Tu embrases un ciel nouveau !

 

C’est le Seigneur ! Il vient nous rassembler.

Heureux les pauvres qu’Il a rassasiés !

Corps animé du souffle de l’Esprit,

portons au monde entier le Pain de Vie !