- Sainte Prudence
Époque : 1492 Pays : Italie
Voici un nom qui n’est plus donné mais que nous avons tous à porter ; en latin, Prudence signifie « sagesse, prévoyance, expérience ».
Dans nos vies, sur les routes, dans les décisions à prendre, il nous faut être prudent au sens de sage, maître de soi et prévoyant. Sainte Prudence était au XVème siècle religieuse dans l’Ordre de saint Augustin. Originaire de Milan, elle vécut le don de sa vie à Dieu dans le silence et le service, en son couvent de Côme, au bord du lac du même nom, en Italie du Nord. Elle termine sa tâche de louange le 6 mai 1492.
Voici un nom qui n’est plus donné mais que nous avons tous à porter ; en latin, Prudence signifie « sagesse, prévoyance, expérience ».
Dans nos vies, sur les routes, dans les décisions à prendre, il nous faut être prudent au sens de sage, maître de soi et prévoyant. Sainte Prudence était au XVème siècle religieuse dans l’Ordre de saint Augustin. Originaire de Milan, elle vécut le don de sa vie à Dieu dans le silence et le service, en son couvent de Côme, au bord du lac du même nom, en Italie du Nord. Elle termine sa tâche de louange le 6 mai 1492.
Deux saints portèrent le nom de Prudence au masculin.
La sainteté faire de chaque jour "l'aujourd'hui de Dieu". Dans nos familles, on disait autrefois : se sanctifier dans le devoir d'état. Nous ne devons pas voir les saints comme tellement sublimes qu'il nous est impossible de les imiter. Un beau texte de Georges Bernanos le rappelle :
"Le Saint possible en chacun de nous : il assume son humanité. La maison de Dieu est une maison d'hommes et non de surhommes. Les chrétiens ne sont pas des surhommes. Les saints, pas davantage et moins encore, puisqu'ils sont les plus humains des humains. Les saints ne sont pas sublimes. Ils n'ont pas besoin du sublime : c'est le sublime qui aurait plutôt besoin d'eux. Les saints ne sont pas des héros, à la manière des héros de Plutarque. Un héros donne l'illusion de dépasser l'humanité : le saint ne la dépasse pas, il l'assume... Le saint s'efforce d'être proche le plus près possible de Jésus Christ : de Celui qui a été parfaitement homme, avec une simplicité parfaite, au point de déconcerter les héros en rassurant les autres... car le Christ n'est pas mort seulement pour les héros, il est mort aussi pour les lâches. La main ferme, impavide, peut au dernier pas, chercher appui sur son épaule, mais aussi la main qui tremble est sûre de rencontrer la sienne".